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Articles à la une…
Mardi 2 mars 2021
La Genèse dans la mythologie japonaise
La Genèse dans la mythologie japonaise
Introduction
La mythologie japonaise, à l’origine du shintoïsme, est racontée dans deux livres, sous forme de rouleaux sacrés : Le Kojiki (古事記) (an 712) et Le Nihongi (日本紀) (an 720).
Le Kojiki a été rédigé par le conteur Hieda no Are (稗田阿礼) sur instructions de l’empereur japonais Temmu (天武天皇) (622-686), en vue de réunir une version unifiée de la cosmogonie de l’archipel du Japon.
Le premier des trois rouleaux du Kojiki décrit la naissance d’esprits supérieurs : les kami (神) et le récit de la création du monde par un couple de divinités : Izanagi (イザナギ) et Izanami (イザナミ).
Nous tenterons, dans cet article, de nous introduire au cœur de ces kami à l’origine de la création du Japon. Suivez-nous….
Au Commencement…
Au tout début, le chaos régnait sur les Cieux et la Terre qui constituaient à l’époque une seule masse, informe et vide de toute vie.
D’une manière soudaine et inexpliquée, au domaine des dieux nommé Takamagahara (高天原), naquirent les trois premiers kami : Amanominaka-nushi-no-kami (天之御中主神), kami du centre du ciel, Takami-Musuhi (高御産巣日神), kami créateur de merveilles et Kami-Musuhi (神産巣日神), kami créateur de trésors. Ces trois kami, ou esprits, ont longtemps dissimulé leur présence et préféraient rester cachés.
Deux autres kami : Umashi-ashi-kabi-hiko-ji-no-kami (可美葦牙彦舅神) et Ame-no-toko- tachi-no-kami (天之常立神), cachant aussi leur existence, vont naître ; ils sont responsables de la séparation du Ciel et de la Terre. Le premier nom signifie agréable kami aîné, est le prince de la pousse de bambou qui relie la Terre et le Ciel. Le second est le kami qui réside éternellement dans le Ciel, le maintenant ainsi pour
Introduction
La mythologie japonaise, à l’origine du shintoïsme, est racontée dans deux livres, sous forme de rouleaux sacrés : Le Kojiki (古事記) (an 712) et Le Nihongi (日本紀) (an 720).
Le Kojiki a été rédigé par le conteur Hieda no Are (稗田阿礼) sur instructions de l’empereur japonais Temmu (天武天皇) (622-686), en vue de réunir une version unifiée de la cosmogonie de l’archipel du Japon.
Le premier des trois rouleaux du Kojiki décrit la naissance d’esprits supérieurs : les kami (神) et le récit de la création du monde par un couple de divinités : Izanagi (イザナギ) et Izanami (イザナミ).
Nous tenterons, dans cet article, de nous introduire au cœur de ces kami à l’origine de la création du Japon. Suivez-nous….
Au Commencement…
Au tout début, le chaos régnait sur les Cieux et la Terre qui constituaient à l’époque une seule masse, informe et vide de toute vie.
D’une manière soudaine et inexpliquée, au domaine des dieux nommé Takamagahara (高天原), naquirent les trois premiers kami : Amanominaka-nushi-no-kami (天之御中主神), kami du centre du ciel, Takami-Musuhi (高御産巣日神), kami créateur de merveilles et Kami-Musuhi (神産巣日神), kami créateur de trésors. Ces trois kami, ou esprits, ont longtemps dissimulé leur présence et préféraient rester cachés.
Deux autres kami : Umashi-ashi-kabi-hiko-ji-no-kami (可美葦牙彦舅神) et Ame-no-toko- tachi-no-kami (天之常立神), cachant aussi leur existence, vont naître ; ils sont responsables de la séparation du Ciel et de la Terre. Le premier nom signifie agréable kami aîné, est le prince de la pousse de bambou qui relie la Terre et le Ciel. Le second est le kami qui réside éternellement dans le Ciel, le maintenant ainsi pour
Mardi 19 janvier 2021
Entretien (fleuve) avec Jean ... juillet 2019 (3/3)
PARTIE III/III
Aj : Tu t’es demandé pourquoi Léo Tamaki a quitté la FFAB ?
JM : Je voudrais d’abord parler des conséquences de la disparition d’un leader en général et évoquer aussi d’autres organisation que celle de Léo Tamaki. Quand une figure aussi marquante que Maître Tamura disparaît, il y a forcément des personnes dont la mission est de faire perdurer l’organisme dans lequel ils ont été formés grâce à cette personne. Parallèlement, d’autres pensent que ceux qui restent ne transmettent pas le message comme ils l’entendraient et ils préfèrent suivre leur propre chemin. Il en va de la sorte dans le système japonais lorsque l’on suit le principe de Shu Ha Ri, en allant du copiage du maître jusqu’à l’indépendance loin de celui-ci. Donc, à la mort de Maître Tamura, il y a eu plusieurs personnalités qui, bien que faisant partie de ses anciens élèves, ont quitté la FFAB. Parmi elles, certaines avaient pu jouer des rôles cruciaux dans le cadre fédéral. Cependant, contrairement à ce qui a pu être dit, ils ne sont pas forcément partis pour fonder d’autres « fédérations » en tant que telles… Dans tous les cas, ni Stéphane Benedetti, ni Tiki Shewan, ni René VDB n’avaient comme vocation d’en fonder une, d’une part parce que Mutokukai Europe existait depuis longtemps et d’autre part parce qu’il me semble que ce qu’ils cherchaient, c’était la possibilité de s’exprimer dans un contexte qui leur convenait. C’était Stéphane qui avait fondé Mutokukaï comme une amicale bien avant la disparition de Maître Tamura (les statuts avaient été déposés en janvier 2001) et ce n’avait
Aj : Tu t’es demandé pourquoi Léo Tamaki a quitté la FFAB ?
JM : Je voudrais d’abord parler des conséquences de la disparition d’un leader en général et évoquer aussi d’autres organisation que celle de Léo Tamaki. Quand une figure aussi marquante que Maître Tamura disparaît, il y a forcément des personnes dont la mission est de faire perdurer l’organisme dans lequel ils ont été formés grâce à cette personne. Parallèlement, d’autres pensent que ceux qui restent ne transmettent pas le message comme ils l’entendraient et ils préfèrent suivre leur propre chemin. Il en va de la sorte dans le système japonais lorsque l’on suit le principe de Shu Ha Ri, en allant du copiage du maître jusqu’à l’indépendance loin de celui-ci. Donc, à la mort de Maître Tamura, il y a eu plusieurs personnalités qui, bien que faisant partie de ses anciens élèves, ont quitté la FFAB. Parmi elles, certaines avaient pu jouer des rôles cruciaux dans le cadre fédéral. Cependant, contrairement à ce qui a pu être dit, ils ne sont pas forcément partis pour fonder d’autres « fédérations » en tant que telles… Dans tous les cas, ni Stéphane Benedetti, ni Tiki Shewan, ni René VDB n’avaient comme vocation d’en fonder une, d’une part parce que Mutokukai Europe existait depuis longtemps et d’autre part parce qu’il me semble que ce qu’ils cherchaient, c’était la possibilité de s’exprimer dans un contexte qui leur convenait. C’était Stéphane qui avait fondé Mutokukaï comme une amicale bien avant la disparition de Maître Tamura (les statuts avaient été déposés en janvier 2001) et ce n’avait
Mardi 12 janvier 2021
Entretien (fleuve) avec Jean ... juillet 2019 (2/3)
PARTIE II/III
A un moment donné, dans les années 90, Maître Tamura a clairement exprimé ce ressenti par rapport aux difficultés rencontrées dans la gestion de la fédération en disant « jusqu’à présent j’avais à gérer mes adversaires sur le tapis mais maintenant c’est avec la fédération que mon combat se trouve ». Cela n’a donc pas toujours été simple pour lui parce qu’il lui fallait continuer à avancer pour diffuser le message de O’Senseï. Il a pratiquement continué à enseigner jusqu’à la fin de ses jours, même quand il était déjà très malade, c’était vraiment ça sa mission sur terre. A titre personnel, parmi les multiples souvenirs que j’ai de lui, pendant ces milliers d’heures passées à tenter de comprendre ce qu’il voulait nous transmettre, j’en garde certains plus précisément. Ce sont les moments vécus en dehors du tapis, lors des premiers stages qu’il dirigeait à Paris, lorsque nous nous retrouvions à quelques-uns pour des repas conviviaux. Il y avait vraiment un fort sentiment de fraternité. J’étais alors souvent le plus jeune du groupe, mais il montrait une véritable gentillesse, une volonté de transmettre et d’accompagner. Sur le tapis, ce n’était pas toujours confortable car il estimait, je crois, que former consistait entre autres à vous remettre régulièrement en question. Cependant, comme il mettait en même temps énormément de sincérité dans la relation, étant direct et simple dans ses rapports à l’autre, son message était tout à fait recevable. Donc, comme à la fin de sa vie, il était obligé de se protéger à ce titre-là - entre autres
A un moment donné, dans les années 90, Maître Tamura a clairement exprimé ce ressenti par rapport aux difficultés rencontrées dans la gestion de la fédération en disant « jusqu’à présent j’avais à gérer mes adversaires sur le tapis mais maintenant c’est avec la fédération que mon combat se trouve ». Cela n’a donc pas toujours été simple pour lui parce qu’il lui fallait continuer à avancer pour diffuser le message de O’Senseï. Il a pratiquement continué à enseigner jusqu’à la fin de ses jours, même quand il était déjà très malade, c’était vraiment ça sa mission sur terre. A titre personnel, parmi les multiples souvenirs que j’ai de lui, pendant ces milliers d’heures passées à tenter de comprendre ce qu’il voulait nous transmettre, j’en garde certains plus précisément. Ce sont les moments vécus en dehors du tapis, lors des premiers stages qu’il dirigeait à Paris, lorsque nous nous retrouvions à quelques-uns pour des repas conviviaux. Il y avait vraiment un fort sentiment de fraternité. J’étais alors souvent le plus jeune du groupe, mais il montrait une véritable gentillesse, une volonté de transmettre et d’accompagner. Sur le tapis, ce n’était pas toujours confortable car il estimait, je crois, que former consistait entre autres à vous remettre régulièrement en question. Cependant, comme il mettait en même temps énormément de sincérité dans la relation, étant direct et simple dans ses rapports à l’autre, son message était tout à fait recevable. Donc, comme à la fin de sa vie, il était obligé de se protéger à ce titre-là - entre autres
Les articles…
Mercredi 17 février 2021
Vérités et mensonges dans le cinéma américain
Le cas du Général George Armstrong Custer au cinéma : désinformations historiques volontaires ou distorsions hollywoodiennes ?
Alors qu’il figure au premier rang du panthéon des héros américains, le Général George Armstrong Custer est relativement méconnu de ce côté-ci de l’Atlantique.
Autant adulé par les uns que détesté par les autres aux Etats-Unis, ce personnage emblématique de l’époque violente de l’Ouest américain est devenu mythique immédiatement après sa mort au champ d’honneur, le 26 juin 1876. A cause du mystère qui entoure ses derniers moments, bien longtemps avant ses premières apparitions sur la toile, Custer est également devenu un remarquable symbole de ce que le mot distorsion historique veut dire. L’histoire de sa vie plus grande que nature influença les metteurs en scène et la filmographie le concernant est pour le moins imposante : de 1909 à nos jours, plus d’une centaine de films et feuilletons l’ont évoqué. Une cinquantaine de documentaires se sont également penchés sur son cas. C’est que ce personnage haut en couleur est archétypal de ce que films et feuilletons peuvent apporter comme transformations au parcours d’un homme célèbre. Toutes les étapes de sa vie hors du commun ont été revues et chacun des soi-disant événements authentiques le concernant ont été récupérés et, bien sûr, modifiés. Alors que son histoire et sa vie ont été en réalité bien plus riches et plus complexes que ce à quoi les images hollywoodiennes l’ont souvent réduit, il a alternativement servi de héros exemplaire, de personnage ambigu ou de bouc émissaire…
De l’Histoire…
Une telle situation mérite que l’on s’attarde un peu plus précisément sur l’histoire
Alors qu’il figure au premier rang du panthéon des héros américains, le Général George Armstrong Custer est relativement méconnu de ce côté-ci de l’Atlantique.
Autant adulé par les uns que détesté par les autres aux Etats-Unis, ce personnage emblématique de l’époque violente de l’Ouest américain est devenu mythique immédiatement après sa mort au champ d’honneur, le 26 juin 1876. A cause du mystère qui entoure ses derniers moments, bien longtemps avant ses premières apparitions sur la toile, Custer est également devenu un remarquable symbole de ce que le mot distorsion historique veut dire. L’histoire de sa vie plus grande que nature influença les metteurs en scène et la filmographie le concernant est pour le moins imposante : de 1909 à nos jours, plus d’une centaine de films et feuilletons l’ont évoqué. Une cinquantaine de documentaires se sont également penchés sur son cas. C’est que ce personnage haut en couleur est archétypal de ce que films et feuilletons peuvent apporter comme transformations au parcours d’un homme célèbre. Toutes les étapes de sa vie hors du commun ont été revues et chacun des soi-disant événements authentiques le concernant ont été récupérés et, bien sûr, modifiés. Alors que son histoire et sa vie ont été en réalité bien plus riches et plus complexes que ce à quoi les images hollywoodiennes l’ont souvent réduit, il a alternativement servi de héros exemplaire, de personnage ambigu ou de bouc émissaire…
De l’Histoire…
Une telle situation mérite que l’on s’attarde un peu plus précisément sur l’histoire
Mercredi 3 février 2021
Souvenirs croisés de… Patrice Herpin et Jean-Marc ...
New York, New York !!!
La rapide présentation qui suit concerne l’Aïkikaï de New-York et s’inscrit dans le droit fil de celle de l’Aïkikaï de Tokyo. En effet, l’appellation même du Dojo « Aïkikaï » met en exergue – au moins « architecturalement » – l’importance de la filiation dans l’Aïkido et nous permettra à nouveau d’avoir un regard croisé décalé dans le temps.
Le contexte du voyage de Patrice Herpin et la préparation des visites au Dojo de New York City :
Je vais évoquer ici un voyage que j’ai récemment réalisé – au printemps 2019 – dans la ville certainement la plus cosmopolite des Etats-Unis, à savoir celle que l’on surnomme « The Big Apple » (la Grosse Pomme). Avant de me rendre dans ce lieu j’avais bien sûr pris des renseignements sur le site de ce « World famous club » pour préparer au mieux ma visite. Cette recherche avait été complétée par la lecture de l’entretien donné par le maître des lieux – Maître Yamada Yoshimitsu – qui avait été publié en 2018 dans le numéro deux de la revue Yashima.
Présentation rapide de Maître Yamada :
A 18 ans, en 1955, sur les conseils de son oncle Abé Tadashi alors 6e dan et lui-même ancien élève de Ueshiba Moriheï (et deuxième japonais à avoir introduit l’Aïkido en France), Yamada Yoshimitsu est devenu un Soto Deshi du fondateur au Hombu Dojo. Il se retrouve donc de facto contemporain de plusieurs autres maîtres historiques, notamment Sugano Seiichi et Tamura Nobuyoshi. Tous trois devinrent rapidement les meilleurs amis du monde et c’est cette fraternité d’armes qui peut expliquer les visites régulières
La rapide présentation qui suit concerne l’Aïkikaï de New-York et s’inscrit dans le droit fil de celle de l’Aïkikaï de Tokyo. En effet, l’appellation même du Dojo « Aïkikaï » met en exergue – au moins « architecturalement » – l’importance de la filiation dans l’Aïkido et nous permettra à nouveau d’avoir un regard croisé décalé dans le temps.
Le contexte du voyage de Patrice Herpin et la préparation des visites au Dojo de New York City :
Je vais évoquer ici un voyage que j’ai récemment réalisé – au printemps 2019 – dans la ville certainement la plus cosmopolite des Etats-Unis, à savoir celle que l’on surnomme « The Big Apple » (la Grosse Pomme). Avant de me rendre dans ce lieu j’avais bien sûr pris des renseignements sur le site de ce « World famous club » pour préparer au mieux ma visite. Cette recherche avait été complétée par la lecture de l’entretien donné par le maître des lieux – Maître Yamada Yoshimitsu – qui avait été publié en 2018 dans le numéro deux de la revue Yashima.
Présentation rapide de Maître Yamada :
A 18 ans, en 1955, sur les conseils de son oncle Abé Tadashi alors 6e dan et lui-même ancien élève de Ueshiba Moriheï (et deuxième japonais à avoir introduit l’Aïkido en France), Yamada Yoshimitsu est devenu un Soto Deshi du fondateur au Hombu Dojo. Il se retrouve donc de facto contemporain de plusieurs autres maîtres historiques, notamment Sugano Seiichi et Tamura Nobuyoshi. Tous trois devinrent rapidement les meilleurs amis du monde et c’est cette fraternité d’armes qui peut expliquer les visites régulières
Mardi 5 janvier 2021
Entretien (fleuve) avec Jean ... juillet 2019 (1/3)
PARTIE I / III
Je voudrais d’abord apporter de manière anticipée quelques précisions lexicales à mon propos. Le terme « martial » correspond étymologiquement plutôt à un contexte « guerrier » alors que la discipline que nous pratiquons - l’aïkido - est une discipline usant de méthodes qui relèvent plutôt des nécessités d’une police « civile » que de combats « militaires ». Nous n’utilisons pas des armes de guerre, des fusils d’assaut ou des lances roquettes, etc., nous n’utilisons pas d’armes à feu. L’éducation à l’emploi des armes proposée par l’aïkido est avant tout conceptuelle car nos armes sont en réalité celles d’un passé japonais révolu. Certes, elles permettent de développer intelligemment et de manière très intéressante les concepts de l’aïkido mais elles sont clairement datées. En effet, il est évident que si un bâton, un couteau en bois ou un sabre en bois pourraient éventuellement présenter une utilité - restreinte - dans un combat de rue, leur emploi sur un champ de bataille moderne serait plutôt suicidaire. Nos techniques à mains nues sont certes toujours combatives mais plus vraiment adaptées à un champ de bataille du XXIe siècle. Par contre, l’esprit qu’un tel travail permet de développer, la conscience du danger, la perception de différentes distances, le travail sur l’intention, etc. ce sont là des compétences utiles dans bien des situations, martiales ou non d’ailleurs. Tout ceci pour dire qu’il faut donc rester prudent avec le vocabulaire que l’on emploie et préciser ce que l’on entend par « martialité », expression qu’il ne faut d’ailleurs pas confondre avec
Je voudrais d’abord apporter de manière anticipée quelques précisions lexicales à mon propos. Le terme « martial » correspond étymologiquement plutôt à un contexte « guerrier » alors que la discipline que nous pratiquons - l’aïkido - est une discipline usant de méthodes qui relèvent plutôt des nécessités d’une police « civile » que de combats « militaires ». Nous n’utilisons pas des armes de guerre, des fusils d’assaut ou des lances roquettes, etc., nous n’utilisons pas d’armes à feu. L’éducation à l’emploi des armes proposée par l’aïkido est avant tout conceptuelle car nos armes sont en réalité celles d’un passé japonais révolu. Certes, elles permettent de développer intelligemment et de manière très intéressante les concepts de l’aïkido mais elles sont clairement datées. En effet, il est évident que si un bâton, un couteau en bois ou un sabre en bois pourraient éventuellement présenter une utilité - restreinte - dans un combat de rue, leur emploi sur un champ de bataille moderne serait plutôt suicidaire. Nos techniques à mains nues sont certes toujours combatives mais plus vraiment adaptées à un champ de bataille du XXIe siècle. Par contre, l’esprit qu’un tel travail permet de développer, la conscience du danger, la perception de différentes distances, le travail sur l’intention, etc. ce sont là des compétences utiles dans bien des situations, martiales ou non d’ailleurs. Tout ceci pour dire qu’il faut donc rester prudent avec le vocabulaire que l’on emploie et préciser ce que l’on entend par « martialité », expression qu’il ne faut d’ailleurs pas confondre avec
Mardi 22 décembre 2020
Joyeuses fêtes à toutes et à tous
Au cours des 2 semaines à venir, il n'y aura pas de nouvel article ; nous reprendrons début janvier !
Nous vous transmettons cette très joie carte de vœux que Chloé a spécialement créée, et nous nous joignons à elle pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d'année.
Nous vous donnons rendez vous l'année prochaine, et d'ici là, continuez à bien prendre soin de vous et de vos proches.
Nous vous transmettons cette très joie carte de vœux que Chloé a spécialement créée, et nous nous joignons à elle pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d'année.
Nous vous donnons rendez vous l'année prochaine, et d'ici là, continuez à bien prendre soin de vous et de vos proches.
Les stages et les sorties…
Jeudi 15 juillet – dimanche 18 juillet 2021
Japan Expo 21e Impact
Paris Villepinte - parc des expositions
Exposition
Japan Expo Paris 2021
Commencez à préparer votre visite en consultant les horaires du festival et rejoignez-les pour quatre jours de passion autour du Japon !